et que le premier millésime est embouteillé... et déjà les premières récompenses (Médaille d’Or à Paris, Toulouse, Sud-Ouest, etc.). Des premiers résultats encourageants et sécurisants pour ce petit groupe d’agriculteurs déterminés, qui ont fait le choix de la coopération et du travail en commun, en mettant de côté leur ego, considérant que l’adéquation Terroir – Climat – Cépages est déterminante pour la qualité de leurs vins, plutôt que la notion d’appartenance de la terre à l’un ou à l’autre. Le travail de la vigne, la sélection parcellaire et la vinification feront le reste pour tirer le meilleur parti du potentiel de chacune des parcelles. Dans ce pays où les exploitations sont petites, la polyculture est reine. Ainsi, s’il n’y a pas une grosse concentration de vignes, nous n’avons pas non plus les soucis qui y sont liés. Des terres neuves et saines sont disponibles pour les replantations, et la pression des maladies de la vigne est moindre. La polyculture, premier précepte de la biodynamie, serait- elle l’avenir de la viticulture ?
C’est une histoire collective, une histoire d’hommes et de femmes, une coopérative à taille humaine qui regroupe aujourd’hui 23 producteurs pour 120 hectares de vignes reparties sur les terroirs de l’AOP coteaux du Quercy.